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REINE CONGELEE

 

Voyez l'affiche ci-dessus.

Elle date de seulement quelques mois avant la sortie du film.

Un film, on  ne le penserait pas, chaotique et malmené jusqu'à l dernière minute.

Vu les problèmes qu'il a posé aux scénaristes depuis des plombes, on pourrit trouver le produit fini ecelennt, et c'est d'ailleurs l'vsi du grand public qui en a fait le film number one de Disney, surpassant tous les scores précédents avec une déelsurefrisant l'iirationnel.
Voyez cette affiche... on croit encore à qiuelqu chose proche d'Andersne, une jeuen fille lancée seule dans une longue quête mystique et épique, à la recherche d'une reine deroutable et menaçante.

voyez aussi les bande annonces publiées encore quelles semaien savnat la sortie du film. On y trouve ce plan inoubliable et somptueux d'Elsa en haut d'un montag,e,ê fomentant âun sort de tempte glacée avec une grec culte.

 

Regardez bien, puis oubliez tout. Grâce ç cette idée d génie, de faire d'Elsa une femme torturée, Disney est passé de la méchante à la femme terrorisée. Topute aussi monocaractère.
On eut aimé qu'Elsa garde une blessure, un cynisme, une colère.
A part sa fausse euphorie libérée, délivré, elle retombe vite dans ce qu'elle fait tout le long du film : fuir et trembler.
Avnat de miraculeusement, queues sconses vanat al fin, tout résoudre et retrouver l'amour. La faiblesse du film tient surement sur ces déséquilibres.

Il aurait été pourtant subtil de réunir les anciennes versions u scénario et les bonnes idées des sours et de l'empathie adressée à Elsa.

 

Le conte d’Andersen présente dès le début des paradoxes : très connu, il ne l’est pas tant que ça. Qui a vraiment lu ce conte, très long, très symbolique ? Malgré cela, l’image de la reine de glace dans son traîneau blanc sillonnant le ciel est d’une telle force qu’elle enchante et marque les esprits de façon intemporelle et universelle.

Cette image très précise, Disney ne l’exploitera pas. Fidèle à leur manière de faire, ils surprennent, innovent, et propose à la place une créature autrement fascinante, sans traineau, sans ours blanc, sans manteau d'hermine, sans sceptre ni couronne de stalactites ou de miroir ensorcelé.

Ils lui crée, grâce à al 3D une robe de paillettes givrées et un voile aussi subtil etc implexe que simple.

Une tenu dont le côté robe de soirée, étrangement bien que brièvement assumé dans un plan de Let it Go qui en a surpris plus d’un.

sis tout ceci, c’est de la forem.
Mais ils ne créent pas que cela : si le célèbre symbole le plus évident du con, le miroir, n'a étrangement pas été exploité, l'apport majeur des scénaristes est d'avoir fait du personnage éponyme d'Andersen non plus une figure spirituelle, philosophique et énigmatique sans passé ni motifs ni destin, mais une figure royale incarnée, Elsa, dont la genèse et l'histoire familiale et émotionnelle sont au cœur du métrage. Il fauta econnaitre ce "tour de magie". vant tout leur rLe nouveau scénario de Disney, faisant de l'antagoniste principale une figure attachante et la sœur de l'héroïne, a permis en outre d'évacuer l'impasse d'un héros masculin passif et séquestré, tel que Kay l'était dans le conte d'origine.

Sont ainsi dépassés deux des obstacles principaux qui empêchaient sans doute depuis des années les studios de mener le projet à terme.

 

Disney , les rois de l’adaptation plus oui moins fidèle mais depuis tours brillantée t ingénieuse, ont cette fois poussé leur travail jusqu'à la suppression et le remplacement de personnages. Ils ont même été, certes, et c'est une première, jusqu'à rebaptiser tous les personnages de l'histoire de départ. Certains d'entre eux ont même été permutés ou fusionnés : on retrouve particulièrement des traits du personnage de KAY à la fois dans :

 

- Elsa (figure de l'enfance devenue froide et distante que l'on part sauver, comme Kay)

- Hans (objet d'amour potentiel masculin vu sous un jour positif puis soudain cruel, comme Kay)

- Anna (c'est elle dont le cœur sera glacé par accident, comme Kay, même si Anna reprend évidemment en premier lieu les traits principaux de Gerda)

- et Kristoff (véritable objet d'amour masculin pour l'héroïne, comme Kay. À savoir que Kristoff présente aussi des caractéristiques du personnage d'Andersen appelé " la fille des brigands"). . à Andersen sont bien présents dans le nouveau film de Disney :

- deux personnages liés par des jeux d'enfance de type "frères-sœurs"

- la quête pour sauver l'être aimé (semée de rencontres aidantes ou confrontantes)

- un sortilège glaçant le cœur par accident et sa résolution dans les larmes

- une idylle amoureuse tardive

- un/des personnages aimants devenant distants, froids ou cruels.

 

 

Enfin bien sûr, la reine mystérieuse, son palais des glaces gardé, les loups, les trolls, le renne et le traîneau restent les points communs les plus visibles avec le conte. 

Au moment de la pré-sortie, tous les espoirs vantent et iimaginet à l’avance les fortes dimensions poétique, musicale, humoristique et "aventure " du film, beaucoup y voit une charge dramatique émotionnelle renouant enfin avec la qualité d'anciens films des studios ( tels que La Belle et la Bête, Pocahontas ou Le Bossu de Notre-Dame.)

Certains persistions et signeront : ce film tient toutes se promesses et le public du monde entier l’adulent?.

D’autres sont plus mitigés, et au fil du temps osent parler des nombreux défauts e ce film.

Parmi les très déçu, je l’ai revu récemment.

Si je ne me remets pas de ce qu’aurait p$û ester ec film avec quelques détails, menus mais de taille, j’ai mis de l’eau dans mon vin.

ce film conteiuntn une dimension très sombre, et c’est bibe :

 

 

 

 

 

Il y a de grandes scènes : Anna est géniale, le premier acte est parfait, "Le Renouveau" et "L'Amour est un cadeau" sont jouissives, très émouvantes aussi toute la fuite d'Elsa, superbement poignante et rythmée, ponctuée par les appels de sa soeur, leurs retrouvailles au palais des glace à l'émotion chantée et crescendo vers un climax superbe, et la pauvre Anna lutant contre les éléments finaux tandis que son corps souffre et se glace...

 

Les chansons, la fantaisie et l’himoru orpore à Dsiney y sont un peu pkatrés pour faire passer toiutr cela, et la construction du film souffre toujours malgré tout de qui troquent la contre une 

 

Let it Go est une claque merveilleuse, mais où les effets spéciaux du château tape à l'oeil sont si présents qu'à un moment, on ne sait plus si le « won » prouesses techniques ou l'histoire et le chant et l'animation superbe d'Elsa. Le syndrome de la jupe fendue crzy horse renforce cette confusion et ce doute.

 

Hans est un gros coup de cœur : et pas que pour son physique (un mélange de classe, de virilité européenne, de maladresse, de candeur et d'aura qui explose, et encore plus ensuite dans sa scène d'amour chantée avec Anna).

 

Même si son retournement final vient un peu ex nihilo , ils sont su nous peindre par contraste un mec tellement beau et adorable dans toutes les scènes de l'acte 1, puis brave et héroïque dans l'acte 2, que sa complexité psychologique n'en n'est que plus réussie !

 

 

Love is an open Door : cette mélodie digne des Beatles (oui, oui, j’y pense à chaque fois) m’a conquis par sa force mélodique, les images qui l’accompagnent et ce paradoxe : Disney caricature la culte scène « Love Song » si légendaire dans leur film, mais avec une grâce et une sincérité déasaramante. C’est aussi adorable que les premières fois omù on ‘est tous faut avoir, et cela porte en germe le drame de la révélation finale. On hésite à se moquer ou y croire, on aimerait que l’amour soit comme cela, et en cela, cela en peint affaitement fouet l’éuphoroe :

 

chantée adorable avec Anna, un bonheur total qui donne envie d'être amoureux !

 

 

 

Elsa

On la voit moins qu'Anna et ça m'a frustré MAIS chaque apparition d'Elsa, que ce soit en tenue noire d'Arendelle ou en tenue bleue des glaces est un pur enchantement visuel, sa voix, ses expressions, ses émotions, ses scintillements, c'est un régal... mais qui s'apprécie dans la rareté. Et c'est peut-être mieux. On pourrait imaginer des scènes de plus où on la voit seule sur un trône des glaces, ou monologuer, ou jouer avec son voile de malade que j'aurais voulu voir bien plus... mais non. Enfin en tenue de reine des neiges on la voit dans ses scènes clefs et c'est tout, on voit plus Anna mais c'est le scénario qui veut ça. Il faut dire que c'est une première, deux héroïnes pour un seul film, le temps de passage à l'écran est forcément plus compliqué à gérer !

J'ai adoré sa fuite d'Arendelle, superbement poignante et rythmée, ponctuée par les appels de sa soeur, j'ai adoré l'idée que la glace suive vraiment la moindre de ses émotions attaquant même pour finir le château. Mais Elsa n'est pas redoutable, elle ne maîtrise rien, elle subit, utilise très peu ses pouvoirs à dessein, sauf pour son palais, pour Guimauve et  se défendre contre les sbires du duc, scènes trop courtes mais que j'ai adorées, où on la voit enfin puissante et redoutable utiliser la glace à merveille en mode agressif, on imagine ce qu'aurait alors été un scénario avec une Elsa qui assume ses pouvoirs, devient aigrie et conquérante, attaque les gens du haut d'une montagne comme dans la scène du trailer, mais tant pis ce n'est pas l'histoire que Disney a choisi de nous raconter : Elsa est très passive, plus victime. Le paradoxe est d'ailleurs que Let it Go se veut un climax, hymne triomphant de délivrance où Elsa conquérante radieuse ( voir un poil trop sexy) touche enfin au bonheur et à la puissance… mais dès sa scène d'après et jusqu'à la fin et de pire en pire, c'est de nouveau angoisse, lamentations et pleurs… remarque le paradoxe est beau. Elsa est plus une métaphore du personnage torturé, dépressif et touchant que la reine des neiges conquérante. Son voile scintillant est une tuerie, tel que je l'avais imaginé, mais… on le voit peu ondoyer, ses apparitions étant elles-mêmes limitées. Let it Go est une claque merveilleuse, mais où les effets spéciaux du château tape à l'oeil sont si présents qu'à un moment, je ne savais plus si j'étais impressionné par les prouesses techniques ou l'histoire et le chant et l'animation superbe d'Elsa...

 

Anna

L'animation d'Anna ses gestes ses mimiques sont une pure merveille de bout en bout, notamment dans toutes ses scènes à Arendelle au début et dans sa chanson trépidante et joliment rythmée quand elle court dans tout le palais jusque dehors sur le quai. Rien à dire, les promesses sont tenues, elle est belle, vive, drôle, pétillante. Le VRAI problème est qu'elle n'a jamais peur de rien, ni de sa soeur, ni des loups, ni de Guimauve, ni du blizzard. Même enfant, la scène de la porte est traitée avec assez d'humour pour éviter le dramatique, ce qu'on pourra applaudir ou reprocher. Heureusement lorsque les symptômes du coeur glacé progresse dans le blizzard final où elle lutte et hésite sur le chemin/choix à prendre, on la voit vraiment souffrir, et on a enfin peur pour elle, c'est beau, c'est bouleversant.

 

Kristoff (et Sven)

Ma grosse déception. Super voix, super visage, mais peu exploité. Pas de scène phare. On s'en régale beaucoup moins qu'un Flynn, très mis en valeur. Quel gâchis. Quand on voit arriver ce grand gaillard couvert de neige chez Oaken, c'est le bonheur. Mais ensuite, à part quelques bonnes phrases… Même ce qui été vendu comme la grande idée, ( qu'il parle en prenant la voix de Sven ) n'a le temps de n'être que 2 fois. Sur sa relation avec Anna : les scènes s'enchaînent sans le temps pour quelques minutes d'ambiguïtés ou de tensions ou de quelconque relation se faire dans le temps. Pas de scène de pause d'intimité entre eux. Anna n'est pas tiraillée et Kristoff n'est pas désespéré justement. Pas le temps. Voir la superbe scène intime des confidences Flynn / Raiponce au coin du feu... Ici au moins une phrase ou un regard touchant, troublé, ou une mini pause sous les aurores boréales eut été bienvenue. La novelisation disait que quand Kristoff la rattrape de la falaise il y avait quelques secondes ainsi, et Anna disait "hmm vous êtes fort " ou un truc comme ça mais c'est absent du film... C'est vrai que leur amour n'est pas le thème du film mais quand même c'est évoqué à la fin comme un ressort scénaristique important. Bon ils ont du couper des scènes pour que tout tienne je crois, vivement le director's cut.

Dans la même lignée, Sven est vraiment sous exploité et inutile ai-je trouvé, dommage. Pour le coup il n'a rien de Maximus c'est sûr ! J'avais lu au départ qu'il avait une corne cassée, un tempérament grognon, peut-être une voix, et qu'il passait son temps à vouloir manger le nez de Olaf. Encore autant d'idées qui ont du passer à la trappe, manque de place, de temps. A part s'emmêler les cornes dans les lianes gelées, glisser sur l'escalier de glace, faire les gros yeux à Kristoff à la fin et prendre une pause super drôle à un moment du final, c'est un personnage un peu invisible, lisse, sans personnalité, peu actif et vite oublié à mon grand regret.

 

Le Duc

Autre déception. Le faux méchant râleur, le méchant alibi uniquement là pour détourner l’attention du spectateur du vrai méchant et brouiller les pistes  Il ne m'a pas marqué. Pas de grand moment pour lui. Ni très menaçant ni très drôle. On ne retiendra pas sa scène ridicule au bal. Même Oaken que l'on voit moins est plus marquant ( d'ailleurs Oaken est même plus marquant que Sven à mon avis.)

 

Les trolls

Les pauvres trolls qui sont des pierres, bonne idée, sont du coup ronds et patauds comme des ballons, vrai croisement entre les schtroumpfs, les mogwais et les gargouilles de Quasimodo. Pas la création visuelle la plus subtile et poétique du studio mais mignons quand même... Leur relation avec Kristoff est une autre belle idée qu'on a peu le temps d'exploiter. Leur chanson même si un peu hors sujet et peu spectaculaire est joyeuse, bien écrite, très, très sympa, bien plus que celle de Mama Odie par exemple... Les tours de magie de leur chef au début du film sont un peu un pétard mouillé, mais ce grand sage est un personnage intéressant. Même si les idées qu’il donne, lui et sa troupe, sont dangereuses ou ambiguës (enferme-toi car la peur est ton ennemi - au lieu de préconiser de l’amour ce qui aurait économisé tout le film - , va embrasser l’homme qui apparemment t’aime pour échapper à la congélation…)

 

Je ne parle pas d'Olaf car je n'ai rien à en dire. Il m'avais conquis déjà très tôt, j'adore Josh Gad. Il est clairement une bonne surprise, même si le symbole qu’il joue entre les deux soeurs aurait pu être le pivot de beaucoup plus d’émotion. On lui imagine aussi des scènes où il auraité ét le confirdentd ‘Elsa, ou bien, petite rêverie personnel, une scène forte à la Tiana et ray ou kristiff le remet durement sur terre avec son rêve d’été irréalisable. Le reste de son destin, dans le réel, c’est le marketing qui s’en est chargé.

 

 

 

Ce film manque de spectaculaire ; un lustre de glace qui tombe par terre, 20 secondes de course avec des loups truffée de gags parlés, ou 20 secondes de poursuite par un bonhomme michelin si peu effrayant qu'on lui jette des boules de neige etc... et une fin bon enfant rapide et plate., cela n’arrive pas à) la cheville des succès des année 90, ou bien de kla scènes du barrage ou des lanternes de Raipoi,nec, ou Vaian en général.

 

1/l'esbrouffe technique de la 3D et 

2/l'humour incessant (pas venant seulement d'Olaf mais de partout, y compris d'Anna qui n'a jamais peu de rien) et 

3/le montage scénaristique très rapide et calibré 

= tuent à eux 3 le drame et l'émotion dans l'oeuf à chaque fois pour moi, je trouve, et ne m'ont pas laissé le temps de m'attacher à des idées peu exploitées et à des personnages à fort potentiel mais que j'ai eu l'impression de voir peu à l'écran en fait, ou alors très passifs ( Kristoff, Sven, même un peu Elsa) ;-). 

 

Voilà en fait c'est ça mon avis, et dis comme ça vite fait remarque ça synthétise bien mon problème.

 

Après, je pense que des tas de gens ici attendent mille voire deux mille fois trop ;-)... je n'ai pas été le seul. C'est aussi parce que tout le monde a crié au Roi Lion et à la Belle et la Bête que j'ai été déçu.

 

Heureusement apparemment je suis le seul à avoir été gêné et déçu, tout le monde adore, à part quand même quelques critiques américaines. Et je suis sûr que mon avis va évoluer avec les nouvelles visions... Mais mes gênes m'ont vraiment empêché de me dire que c'était le Disney du siècle.

 

Snow White je crois qu'on sera tous francs sur ce point : on la voit moins qu'Anna et ça m'a frustré MAIS chaque apparition d'Elsa, que ce soit en tenue noire d'Arendelle ou en tenue bleue des glaces est un pur enchantement visuel, sa voix, ses expressions, ses émotions, ses scintillements, c'est un régal... mais qui s'apprécie dans la rareté. Et c'est peut-être mieux. On pourrait imaginer des scènes de plus où on la voit seule sur un trône des glaces, ou monologuer, ou jouer avec son voile de malade que j'aurais voulu voir bien plus... mais non. Enfin en tenue de reine des neiges on la voit dans ses scènes clefs et c'est tout, on voit plus Anna mais c'est le scénario qui veut ça. Il faut dire que c'est une première, deux héroïnes pour un seul film, le temps de passage à l'écran est forcément plus compliqué à gérer !

 

 

Par rapport à ce problème de "trop de belles choses, de super idées et de somptueux personnages" à caser à la fois, je reprends un exemple, que " Disney Belle" évoquait quelques pages avant : moi aussi j'espérais beaucoup de la relation Anna/Kristoff mais justement les scènes s'enchaînent sans le temps pour quelques minutes d'ambiguïtés ou de tensions ou de quelconque relation se faire dans le temps. Pas de scène de pause d'intimité entre eux. Anna n'est pas tiraillée et Kristoff n'est pas désespéré justement. Pas le temps. Voir la superbe scène intime des confidences Flynn / Raiponce au coin du feu... Ici au moins une phrase ou un regard touchant, troublé, ou une mini pause sous les aurores boréales eut été bienvenue. La novelisation disait que quand Kristoff la rattrape de la falaise il y avait quelques secondes ainsi, et Anna disait "hmm vous êtes fort " ou un truc comme ça mais c'est absent du film... C'est vrai que leur amour n'est pas le thème du film mais quand même c'est évoqué à la fin comme un ressort scénaristique important. 

Bon ils ont du couper des scènes pour que tout tienne je crois, vivement le director's cut.

 

 

 

Certaines faiblesses et incohérences de scénario, due à une histoire inventée, démontée, remontée jusqu'à la fin se ressent…

J'ai vraiment tout adoré le début, et ait été emporté depuis le réveil d'Anna le jour du couronnement jusqu'à sa superbe rencontre avec Kristoff chez Oaken… Après tout ce début hyper prometteur, les choses se plombent un peu pour moi, le problème de rythme est évident car ce film est censé être plus long que la moyenne Disney et je n'ai pas eu le temps de m'y immerger comme dans d'autres…. on dirait un ballet imposé-calibré donc pas trop de place pour les surprises ou les pauses, il faut tout enchaîner et caser sans répit. Alors je sais que le staff Disney a bossé dur, voyages et recherches de fou, travail musical de fou, prouesses et technologie de fou, respect culturel à tous les étages, ok, mais cela ne cachera pas ce scénario laborieux et bric à bac, entièrement démonté du conte d'origine et mille fois remonté et modifié jusqu'au dernier moment je le répète. Résultat : le début est excellent mais après ça tient en 2 lignes : je te cherche, je trouve ton château fissa (très, trop fissa même !), tu me chasses, on t'emprisonne, je vais mourir, l'amour nous sauve. 

 Lorsque Disney joue monte des contes de toutes pièces (style Tiana), cela se ressent. Des fois ça passe même si c'est un peu mince comme scénar ( le Roi Lion ), parfois non. Les histoires d'Aladdin, Ariel et Belle sont assez impecs car suivant quand même bien la trame originale de contes super bien écrits à l'origine. Mais même les trames de Quasi ou Poca (désolé de prendre toujours les mêmes références) ou même Hercule, planète au trésor me semblaient plus riches et équilibrées, denses et subtiles, avec du temps pour chaque personnage, chaque intensité… Raiponce est encore un autre cas, qui brille par sa sobriété, mais qui une fois de plus, reprend assez de trame du conte de Grimm pour se tenir. Pour l'histoire d'Anna et d'Elsa, suite à l'acte I quasi parfait, ça pêche... Bien sûr, la particularité de Frozen est son somptueux prologue très riche et très long, une première chez Disney. Je crois que la raison est là : c'est là la clef de cette impression de déséquilibre.

 

 

Rien n’a empêché le film d'être adulé par moultes spectateurs sans aucune retenue et je m'en réjouis pour Disney. 

 

Le côté sombre est présent : mais très cadré et allégé par les gags et les prouesses visuelles. Les thèmes qui promettaient en effet le film le plus émouvant écrit chez Disney sont traités ainsi, parce que oui, c'est un film qui doit être distrayant et pour enfants. Du coup voilà ce qu'est Frozen : un film distrayant. Bien tenté tout de même, mais moins risqué, moins noir que le Bossu ou La Belle et la Bête, et au final pas plus émouvant que Tarzan, Raiponce, La Petite Sirène à mes yeux, je tenais à le dire. Elsa n'est pas THE personnage dramatique Disney surpassant Quasi ou La Bête, et nulle scène n'a l'authenticité terrifiante et risquée d'une cheminée de Frollo ou d'une mort de Mufasa, bien sûr…

 

Pas facile d'être à la tête d'un grand Disney de nos jours ! Il y a vraiment de quoi virer skyzophrène puisqu'il faut à la fois : honorer le patrimoine d'une tradition Disney magique et musicale ( peut-être trop encombrant pour finir ? ),   plaire à une audience adulte, plaire aux enfants, honorer les jolis clichés de princes et princesses tout en leur tordant le cou, plaire aux sirènes technologiques des lunettes 3D, ipad et autres. Créer un personnage comme Elsa à la fois mythique, superbe et tragique mais qui doit pouvoir aussi sourire sur des tumblers et des T-shirts. Ce n'est pas facile, ce n'est pas nouveau comme débat. Au bout de cette impossible équation a trop de composantes, Disney livre un produit fini coloré, musical, tonique, intelligent plein de trouvailles, distrayant, c'est déjà pas si mal,  mais moins parfait et émouvant que certains de leurs films cultes.

 

 

 

e narration a évolué, celui d'il y a 10 ans me touchait plus, on est forcé de reconnaître que c'est différent, Quasi, la Bête, mais même Tarzan, Jim ou Ariel m'ont plus touché, c'est moins fort pour moi, tous les thèmes psychologiques que tu analyses sont vrai, j'ai bien compris tout ça, j'attendais ça mais pour moi c'est étouffé par le rythme, la 3D et l'humour. Elsa est sûrement la plus touchante de tout l'univers Disney, je n'y ai juste pas eu accès.... alors que pour les pré-cités c'était une évidence...

Elsa est sûrement le perso le plus complexe sur le papier mais je l'ai pas ressenti assez. Elle dans la peur .VERSUS. l'amour avec Anna dopée au bonheur OK, et Let it Go une libération oui mais alors il faut se mettre d'accord la pauvre se trompe car suite à sa chanson elle retombe dans la contention et une peur encore pire que lors de son passé à Arendelle...

 

Kristoff m'a surpris moi à l'inverse, il n'a pas de scènes pour s'incarner, peu avec Anna et Sven, pas avec Olaf où il y avait potentiel (genre tu m'agaces, genre ton rêve c'est du vent, un peu à la Tiana à Ray dans le cimetiere...), il ne chante pas avec les trolls, de nouveau occasion ratée encore et comme on est pas dans le cliché du héros qui sauve et aime sa belle, son retour vers Anna est touchant mais annexe.

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